Publié dans Société

Développement urbain - Le Japon continue d’apporter son soutien à la CUA

Publié le jeudi, 06 février 2025

Une coopération de longue durée est établie entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et le Japon. Mercredi dernier, l'ambassadeur japonais, Abe Koji, a effectué une visite de courtoisie au bureau de la nouvelle maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, situé à l’Hôtel de Ville, Analakely. 

Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur divers projets en cours et à venir, renforçant ainsi les liens entre les deux pays.

L'un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été le projet d’amélioration du système de Gestion des déchets solides à Antananarivo (GESDA). Ce projet, lancé en février 2023, consiste actuellement à renforcer la capacité de collecte des déchets, en passant de 350 tonnes de déchets collectés par jour à 600 tonnes. En plus, il faut améliorer la propreté et la durabilité environnementale de la ville, ainsi que parfaire la réhabilitation et la modernisation de la Bibliothèque municipale d’Analakely. Au-delà des projets déjà en cours, les deux personnalités ont également discuté de la préparation d'un projet de développement du réseau routier de la Rocade Ouest. Ce projet vise à améliorer les infrastructures routières pour soutenir le développement urbain d’Antananarivo.

Depuis longtemps, le Japon est un grand partenaire de la CUA, dont le plus grand projet est la gestion des déchets solides dans la Capitale. A cet effet, ce projet comprend le réaménagement de la route menant vers le dépotoir d’Andralanitra qui est souvent endommagée pendant la saison des pluies. Le projet va s'étendre jusqu’en 2026. L'année dernière, le Japon a également offert 32 camions multi-bennes, 6 camions-bennes pour la collecte et le transport des déchets, 2 camions-bennes pour l’exploitation du site de décharge d’Andralanitra, 1 bulldozer,  2 excavateurs, 189 bacs à ordures, 2 véhicules pick-up, 6 motos tout-terrain et un magasin d’outils de réparation et de pièces de rechange. 

Le projet à long terme consiste en la transformation des déchets en compost et énergie renouvelable. Afin d’y arriver, un don offert par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), à hauteur de 26 milliards d’ariary, sera octroyé pour la CUA. Tout cela va contribuer à améliorer l’environnement sanitaire.

Anatra R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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